Au secours de notre petit déjeuner
Toujours baigné dans les nouvelles anxiogènes, personne ne fait le déni des catastrophes sanitaires à venir.
Les médias officiels nous masquent la réalité, alors qu'il en va tout de même de la survie de l’humanité, rien moins que ça.
Il n’est plus nécessaire de rentrer dans le sectarisme de l’alimentation bio pour enfin prendre conscience des dangers réels qui pèsent sur chacun de nous. En témoigne le chiffre d’affaires 2016 de vente de produits bio en France : 7 milliards d’euros, les consommateurs - hormis l’effet bio-bobo - ce sont enfin orientés vers l’information plurielle. Les articles édifiants sur nos modes de vie et de consommation fleurissent les pages de nos smartphones, et les aliments, dont ceux de notre p’tit déj’ ne sont pas en reste.
Bientôt les insectes rayés du globe
80 % des insectes volants ont disparu depuis trente ans, QUATRE-VINGT POUR CENT, suite à l’utilisation massive d’insecticides dont nos petites bêtes sont les plus vulnérables, et pour lesquels les états restent muets sur leur interdiction. Le pire c'est que nous restons insensibles à nos propres conditions de vie, ceci par un manque cruel d’information et de prise de conscience collective.
Bientôt, les oiseaux insectivores auront aussi disparu faute de trouver leur nourriture de base, les insectes. Certains moustiques résistants aux insecticides prendront alors la place restée libre et sauront alors nous envahir comme on le voit déjà avec le moustique tigre qui s’installe durablement en France.
Serais-je trop alarmiste ? Il est facile de constater que les pare-brises de nos automobiles sont miraculeusement propres d’impacts d’insectes après de longs trajets, et est-ce bien raisonnable de s’en réjouir ?
Feu nos abeilles
Quel rapport me direz-vous entre les insectes, les oiseaux et mon petit déjeuner ? C’est tout simplement les ingrédients nécessaires pour préparer le premier repas de ma journée. Je pense précisément au miel.
Plus assez de production de miel (pur ou en préparation dans les céréales) car plus assez d’abeilles. L’abeille est un marqueur fort de la pression humaine sur l’environnement. C’est un insecte majeur et primordial dans notre chaîne alimentaire pour la pollinisation, donc la production de nos fruits et légumes et la production de miel. L’abeille devrait à mon sens faire l’objet d’une cause mondiale de préservation, au même titre que de nombreux animaux en voie de disparition.
Les colonies de l’abeille domestique (Apis melifera) sont décimées par les insecticides « nouvelle génération », tout aussi tueur que les anciennes molécules interdites (DDT). Les lobbies de l’industrie chimique n’en ont cure et les états, dont la France et autres états d’Europe, leur emboîtent le pas à grand renfort de désinformation auprès du public. Ceux qui s’informent, souvent convaincus depuis longtemps comme vous et moi, restent impuissants devant l’ampleur des dégâts. Il y a aussi toutes les espèces d’abeilles sauvages, solitaires, tout aussi travailleuses qu’Apis melifera, et tout aussi fragiles.
A travers le monde, des exemples sont édifiants. Dans une contrée chinoise, le Sichuan, plus aucune abeille n’a résisté à la chimie. Alors que les abeilles œuvraient gratuitement, les ouvriers agricoles sont maintenant contraints de polliniser les pommiers et les poiriers à la main, fleur après fleur, tels des acrobates sur les frêles branches, au risque de leur vie.
Mon pouvoir éthique
Alors que faire, et à quoi penser le matin devant mon bol de petit déjeuner ?
Je pense à l’abeille libre et butineuse, altruiste, travaillant sans relâche pour sa ruche, pour sa reine, et pour l’homme. Mon pouvoir de consommateur me donne le droit de choisir les aliments dont l’éthique dépasse l’étiquette, et de me tourner irrémédiablement vers ceux qui produisent en respectant ma terre, notre terre, et l’humanité toute entière.
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