Chacun d’entre nous connaît au moins une personne qui ne veut plus ou pas manger d’huîtres, soit par peur viscérale d’avaler cet être visqueux , soit parce que l’année dernière, elle a manqué de s’ouvrir les veines en voulant en ouvrir une ! Mais est-ce que tout cela ne serait pas simplement lié à un manque d’information sur le produit en question ? Il se pourrait bien que oui. En effet, le fait de ne pas connaître un aliment engendre souvent une mauvaise préparation et finit par un : « J’aime pas ! ». Pour pallier ce manque de connaissance, nous vous invitons à lire les 6 points suivants pour en savoir plus et vous faire un réel avis sur ces huîtres qui cachent sous leurs coquilles de vraies qualités gustatives et nutritionnelles.
1. Je découvre son histoire
Il est important de connaître l’origine d’un aliment lorsqu’on souhaite le manger : c’est là que commence l’idée de « Bien manger ».
Les premières coquilles d’huîtres furent retrouvées il y a 5000 ans ! C’est ainsi que l’on supposa que les hommes du néolithique consommaient déjà des huîtres.
Sous l’Antiquité, l’huître fut mise à l’honneur par les Grecs qui en raffolaient pour leurs vertus dites « aphrodisiaques ». À Athènes, les habitants utilisaient leurs coquilles comme bulletin de vote afin de bannir un citoyen jugé indésirable (d’où le terme « ostracisme »).
Les premiers éleveurs étaient les Chinois : ils utilisaient des pieux de bambou plantés dans le sol en guise de support de fixation des huîtres. Puis Romain Sergius Orata (vivant un siècle avant notre ère) fût le fondateur de l’ostréiculture européenne et le premier à créer les fameux « parcs à huîtres ». L’huître fit son chemin et ses adeptes du Moyen-Âge jusqu’à nos jours en passant par la Renaissance et l’époque de Louis XIV. Par la suite, le naturaliste Victor Coste implanta la culture des huîtres sur la côte atlantique.
Aujourd’hui, les huîtres creuses (Crassostrea gigas) sont les plus répandues dans nos eaux côtières et les plus consommées. Les huîtres plates (Ostrea edulis) étaient les seules huîtres connues en France jusqu'au siècle dernier. Considérées aujourd'hui comme les plus rares, elles sont élevées en Bretagne sous le nom de Belon. Les huîtres de pleine mer sont rares, la majorité des huîtres consommées en France sont élevées en bancs mais il est également possible d'en trouver lors de sessions de pêche à pied. Avec ses 140 000 Tonnes d'huîtres plates et creuses, la France est le premier éleveur d'huîtres en Europe. La durée moyenne de son élevage sur parc est de 3 à 4 ans.
2. J’apprends à bien les choisir et les conserver
Les huîtres peuvent se manger toute l'année mais il faut savoir que de mai à août, elles sont laiteuses car elles produisent de la laitance : une semence blanchâtre et crémeuse qui peut déplaire à certains. La meilleure saison pour les déguster sont les mois en « r » (de septembre à avril).
Le calibre indique le poids moyen de l'huître et non la taille. Plus le chiffre est faible et plus la taille est importante. Ainsi la n°0 est la plus grosse des creuses, et la n°5 sera la plus petite.
→ Préférez les n°5 pour l'apéritif, les n°3 pour une entrée, les plus grosses (n°0,1 et 2) sont idéales pour la cuisson.
On peut garder ses huîtres jusqu'à 10 jours à une température comprise entre 5°c et 12°, dehors ou dans le bac à légumes du frigo, en veillant à bien les garder à plat pour les empêcher de s'ouvrir et de perdre leur eau .
Les huîtres atteignent leur meilleure qualité gustative à partir de 2 ou 3 jours.
3. Je me fais plaisir sans prendre un gramme !
Une assiette de 8 huîtres (environ 100 grammes) représente environ 70 calories (9 grammes de protéines, 5 grammes de glucide et 2 grammes de lipide) elle est donc pauvre en lipides et riche en protéines. L’huître est aussi très riche en oligo-éléments (Fer, Sélénium, Cuivre, Zinc). On peut donc conclure que l’huître est très nourrissante et excellente pour notre santé. Elle est d’ailleurs fortement (particulièrement) recommandée pour les personnes âgées (pensez à Mamie Ginette !). Ne vous en privez donc pas !
4. Je me mets aux fourneaux
5. Je trouve l’accompagnement parfait !
En accompagnement, un vin blanc sec et peu fruité est idéal mais vous pouvez aussi opter pour un vin rouge très peu tannique (Découvrez les vins du Domaine Romain Daniello dont les vins seront parfaits pour accompagner vos plats. Vous pouvez aussi les accompagner d’un délicieux champagne pour les fêtes !
6. Je découvre les ostréiculteurs proches de chez moi
Sur Marché d'ici, retrouvez les huîtres de Castejon Coquillages, des huîtres bio élevées dans l'enceinte du parc régional de la Camargue, et les huîtres de la SARL Anse de Toulvern, des huîtres en directe de Baden dans le Morbihan.
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