Et un scandale supplémentaire en grande distribution alimentaire
On allume la TV ou la radio, on fait un tour sur les réseaux sociaux et on ne peut passer à côté de ce nouveau scandale alimentaire qui touche, encore une fois de plus, notre très cher bœuf… Du bœuf contaminé à la tuberculose serait vendu en supermarché !
Ce qui est pointé du doigt : chaque année, plus de 3 000 tonnes de viande, soit environ 8 000 vaches, seraient contaminées et vendues dans les rayons de nos supermarchés. Et cette viande contaminée serait vendue en toute légalité !
N'y aurait-il pas un vide juridique ?
Et bien non ! Car en effet, les autorités sanitaires autorisent cette pratique plutôt étonnante voire aberrante… Mais seulement à condition que les organes les plus affectés, soit le rein ou encore le foie, soient détruits à l'abattage.
Et pour le reste ?! Paraît-il que ce n'est pas jugé grave car d'après des responsables de la direction générale de l'alimentation : « depuis plus de trente ans en France, personne n'a attrapé la tuberculose en mangeant du bœuf ». Certes, ce qui est vrai, mais qui a envie de manger de la viande contaminée ? Le consommateur aurait au moins le droit d'être informé et de consommer cette viande en pleine connaissance de causes, or aucune mention ne spécifie « morceaux de bœuf contaminé à la tuberculose ».
A quand une vraie information pour le consommateur ?
Ce n'est malheureusement pas le premier scandale alimentaire que connaît la grande distribution ou les produits industriels transformés. Le consommateur consomme et achète sans savoir d'où viennent leurs produits, comment ils sont fabriqués et encore moins ce qu'il y a vraiment dedans.
Tant que l'origine des produits ne sera pas mieux tracées et plus contrôlées, des scandales alimentaires éclateront de nouveau au grand jour. Mais pour pouvoir contrôler parfaitement sa production, il faut savoir dans quelles mains celle-ci passe ! Donc moins il y a d'intermédiaires jusqu'à la vente d'un produit, plus la traçabilité est simplifiée.
Les circuits courts peuvent donc être une alternative pour sortir des sentiers battus et aller au contact, à la rencontre directement des producteurs, là où les produits sont élevés, élaborés et limiter ainsi les risques en ayant une confiance réciproque avec son producteur.
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